Histoire de Migros Valais: 1975-1979
Bilan pour les 20 ans
Migros a introduit le libre service et donné un nouveau visage à la distribution. Par l'introduction de camions-magasins, par l'ouverture de magasins, de marchés et de supermarchés, d'une centrale, l'entreprise a doté le Valais d'une infrastructure commerciale très dynamique, obligeant les autres détaillants à moderniser leurs pratiques. Le jeu concurrentiel a naturellement profité au consommateur. Migros a ainsi joué son rôle de régulateur des prix. Mais ce n'est pas tout. (...) |
Portes ouvertes
A l'occasion des vingt ans de la coopérative en 1975, la centrale de distribution et d'administration de Martigny ouvre ses portes au public. En l'espace d'une journée, plus de 1500 visiteurs parcourent les bureaux, les ateliers de production, les quais d'expédition. Tous sont repartis ravis, impressionnés par la propreté des lieux, éblouis par les bureaux aménagés selon le modèle suédois, avec des cloisons végétales. Parmi les installations qui ont le plus épaté les visiteurs, les chambres de mûrissage des bananes. |
En chiffres
En 1975, le pour-cent culturel alloué par la coopérative valaisanne excède un million de francs. En 1977, la coopérative réalise en une seule journée le même chiffre d'affaires qu'en un mois en 1963. Les 82 véhicules de Migros Valais parcourent une somme de kilomètres équivalant à 37 tours du monde. |
En chiffres
L'ensemble des commerces valaisans réalise en 1977 un chiffre d'affaires de 800 millions de francs, dont un cinquième (166 millions) est le fait de Migros Valais. Or, la coopérative ne compte à ce moment-là que dix magasins, alors qu'il y en a 2300 dans le canton. Migros fait déjà figure de leader dans le secteur de l'alimentation avec une part de marché s'élevant à 33%. |
A l'ère de l'informatique
Depuis 1977, Migros Valais est équipé d'un ordinateur loué à une entreprise extérieure. Il calcule en une quinzaine de minutes seulement le décompte des salaires d'un millier de collaborateurs; quant à la valorisation des stocks, qui exigeait jusque là une semaine de travail , elle est réalisée en une demi-heure. L'informatique permet de progresser dans la comptabilité analytique, de produire des outils statistiques, de gérer les marchandises avec une assez grande finesse. |
La fin de l'Ecole-club de Viège
Le centre Ecole-club de Viège ferme ses portes. Les propriétaires des locaux souhaitent en effet mettre un terme à la location, afin d'élargir une surface de vente. |
Un nouveau président
Le Docteur Charles Broccard décède en 1976. Président de la coopérative depuis sa création, il l'a accompagnée, soutenue et fait prospérer grâce à sa remarquable énergie et à sa foi en l'idéal Migros. Son successeur se nomme Jean Pignat. Journaliste de métier, il collabore au Nouvelliste en tant que rédacteur, correcteur, commentateur, maquettiste, informateur, homme de liaison avec les autorités régionales. (...) |
Cinq camions-magasins
"1978. Cinq camions-magasins en self-service parcourent quotidiennement les zones rurales et montagneuses du Valais, y distribuant des produits de nécessité courante, aux mêmes prix que ceux pratiqués dans les marchés Migros." Extrait du rapport de gestion de 1978 (...) |
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La formation
Migros a toujours eu pour politique d'encourager la formation continue de ses employés et de leur offrir la possibilité de développer une carrière à l'intérieur de l'entreprise. (...) |
Un mécène généreux
En 1979, la coopérative aurait dû accorder quelque 930'000 francs, soit ½% de son chiffre d'affaires, à des activités culturelles. Or, si les statuts prévoient une limite inférieure au montant à allouer à la culture, ils n'en indiquent pas de supérieure. Si bien que Migros Valais a versé cette année-là plus de 1,26 millions aux diverses institutions et associations valaisannes. |