Cinq camions-magasins
«1978. Cinq camions-magasins en self-service parcourent quotidiennement
les zones rurales et montagneuses du Valais, y distribuant des produits de
nécessité courante, aux mêmes prix que ceux pratiqués dans les marchés Migros.
«Lorsque Migros Valais a décidé, en 1956 déjà, d'envoyer un camion-magasin dans quelques villages isolés ou éloignés, on l'a volontiers accusée de vouloir accroître sa part de marché au détriment de petites épiceries locales. Cette accusation ne résiste à aucune approche sérieuse du problème.
«Un camion-magasin coûte, à l'achat, plus de 300 000 francs. Au niveau de l'exploitation, il supporte les charges d'immatriculation, d'impôt, d'assurances, d'essence, d'entretien, d'énergie pour la fabrication du chaud et du froid, de personnel.
«Il convient d'ajouter à cela les frais de location ou d'achat des places de stationnement, les taxes communales et cantonales, soit 100 000 francs par an pour cinq camions.
«Sachant que les véhicules sont plus longtemps en marche qu'à l'arrêt, qu'ils vendent des produits à petits prix, que ces prix sont ceux des marchés Migros, qui croira raisonnablement qu'un camion-magasin est source de profits pour l'entreprise?
«En réalité, aucune épicerie locale ne supporte de charges comparables, et si beaucoup de commerces des villages visités par les camions-magasins n'ont pas encore adopté des prix compétitifs, c'est qu'ils ne le veulent pas.»
Extrait du rapport de gestion de 1978
Retour à l'aperçu 1975 - 1979
«Lorsque Migros Valais a décidé, en 1956 déjà, d'envoyer un camion-magasin dans quelques villages isolés ou éloignés, on l'a volontiers accusée de vouloir accroître sa part de marché au détriment de petites épiceries locales. Cette accusation ne résiste à aucune approche sérieuse du problème.
«Un camion-magasin coûte, à l'achat, plus de 300 000 francs. Au niveau de l'exploitation, il supporte les charges d'immatriculation, d'impôt, d'assurances, d'essence, d'entretien, d'énergie pour la fabrication du chaud et du froid, de personnel.
«Il convient d'ajouter à cela les frais de location ou d'achat des places de stationnement, les taxes communales et cantonales, soit 100 000 francs par an pour cinq camions.
«Sachant que les véhicules sont plus longtemps en marche qu'à l'arrêt, qu'ils vendent des produits à petits prix, que ces prix sont ceux des marchés Migros, qui croira raisonnablement qu'un camion-magasin est source de profits pour l'entreprise?
«En réalité, aucune épicerie locale ne supporte de charges comparables, et si beaucoup de commerces des villages visités par les camions-magasins n'ont pas encore adopté des prix compétitifs, c'est qu'ils ne le veulent pas.»
Extrait du rapport de gestion de 1978
Retour à l'aperçu 1975 - 1979